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Aramp Maquis de Plainville

Le 24 Mars 2022, ONACVG au Maquis,

Dernière mise à jour : 20 nov.




Nous avons accueilli Madame la Directrice Nationale de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG), Madame la Directrice Départementale de l’ONACVG

et Madame le Sous-Préfet de

Nogent-le-Rotrou.



Le maquis de Plainville a ravivé son passé, Echo Républicain (Publié le 27/03/2022) 

Les représentantes de l’État et les bénévoles de l’ARAMP se sont recueillies devant la stèle du maquis de Plainville, érigée en 1947.

"La visite, jeudi, de Véronique Peaucelle-Delelis au maquis de Plainville a permis aux bénévoles de l’ARAMP de raviver la mémoire des résistants percherons.

Jeudi après-midi, Véronique Peaucelle-Delelis, la directrice générale de l’Office national des anciens combattants et Veuves de guerre (ONAC-VG) et Anne Rothenbuhler, sa directrice en Eure-et-Loir, accompagnées de Naaïma Mejani, la sous-préfète de Nogent-le-Rotrou, ont visité le maquis de Plainville, à Marolles-les-Buis. Grâce à des bénévoles passionnés, elles ont vécu une expérience chargée d’émotion et un véritable retour dans le passé de la résistance locale."

Situé en plein coeur d’un bois, ce haut lieu de la Résistance en Eure-et-Loir lors de la Seconde Guerre mondiale, est l’un des lieux de mémoire les plus visités dans le département. « Il a abrité une centaine de maquisards pendant deux mois, de juin à août 1944, après le débarquement des alliés en Normandie dans les dernières semaines de l’Occupation », leur a d’abord raconté Yves Brissard.


Une ancienne carrière

Le président de l’association des Anciens résistants et amis du maquis de Plainville (ARAMP), accompagné de son épouse Annette et des bénévoles dont Martial Lecomte, le maire de la commune de Marolles-les-Buis, propriétaire du site, ont ainsi conduit la visite.

Après s’être recueillies devant la stèle érigée en 1947 pour honorer la mémoire des hommes engagés dans la Résistance sur ce secteur du Perche, les personnalités ont visité leur base aménagée autour et dans les grottes, d’anciennes carrières de tuffeau. « Ils s’y entraînaient au tir discrètement sous le commandement de leur chef, Gabriel Herbelin, alias Duroc, et préparaient les opérations de sabotage pour freiner l’ennemi. Les opérations se déroulaient la nuit en réseau pour réceptionner les parachutages, attaquer les convois allemands… », précise Dominique Habert, le vice-président de l’association, lui aussi un passionné d’histoire (50 adhérents) créée en 1947.

Plusieurs bénévoles y ont retracé la vie des maquisards fournis en denrées alimentaires par la ferme voisine. « Et on a libéré Nogent-le-Rotrou le 11 août 1944, trois jours avant l’arrivée des forces alliées, ce qui a évité à la ville d’être bombardée », poursuit Raymond Dutertre, 97 ans, originaire de Saint-Éliph, l’un de ces anciens maquisards. Il est le dernier survivant de nos jours à pouvoir témoigner de ce passé avec des descendants du maquisard Émile Maquaire, en retraçant les liens du café-épicerie de la Hurie à Saint-Victor-de-Buthon et le maquis avec le réseau local durant l’Occupation, « et celui avec l’écrivain Maurice Clavel, à la tête des FFI d’Eure-et-Loir et de sa participation avec eux à la libération du département ». « Sans les petits maquis, il n’y avait pas de grands maquis, tout était stratégique », ont noté les représentantes de l’État en saluant le travail de ces « passeurs de mémoire porté par l’ARAMP, une association très dynamique, volontaire et soucieuse de préserver le souvenir de ce lieu de la résistance ».




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