Comme tous les ans depuis le 24 août 1944, toutes les cloches de toutes les églises de Paris vont sonner afin de commémorer l’anniversaire de la Libération de Paris
le 25 août 1944 à 19.30
Il y a soixante-dix-huit ans, Paris se libérait de l'occupant allemand.
Cette Libération s’est déroulée entre le 19 et le 24 août 1944.
Marie Pierre Koenig, commandant en chef des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) à Londres, prépare une insurrection populaire qui est organisée et menée par la Résistance dans la capitale: Métro, gendarmerie, police, poste, entament une grève qui devient générale le 18 août.
Sous le commandement de Rol-Tanguy et de Chaban-Delmas, divers groupes assez mal équipés dressent des barricades, organisent des embuscades et entreprennent même de réels combats pour harceler les positions de l’occupant, comme à la préfecture de police le 19 août.
Le 23 août, les insurgés contrôlent près du tiers de la ville, mais leur situation est très précaire, faute de soutien et de munitions. Au vu des circonstances, et sous la pression de divers responsables français, les Alliés sous commandement américain décident alors de libérer la capitale.
Le général Martial Valin, commandant des Forces aériennes françaises en Grande-Bretagne, chef d'Etat-major général adjoint de l'Armée de l'Air et chef de la mission de l'Air à Londres… atterrit à Bayeux vers le 20 août, et rencontre à Chartres les chefs des maquis de la région à la tête desquels, avec un millier de FFI, il prend la route pour Paris. Parmi ce millier de FFI, il y a une partie du groupe II et du Corps Franc du Maquis de Plainville.
Le général Valin et ses hommes rejoignent le général Leclerc aux environs de Paris où de nombreux combats de rues se déroulent et aux côtés du général Leclerc participent à la libération de Paris.
Le 24 août vers 18h30, le général Leclerc envoie un piper-club, larguer sur la préfecture de police le message : "Tenez bon, nous arrivons !"
Dans la soirée du 24 août, ils franchissent la porte d’Orléans et envahissent Paris précipitant ainsi la capitulation nazie le 25 août 1944.
Le général Valin emmènera ses hommes libérer le ministère de l’air.
La radio, tombée aux mains des résistants, annonce la nouvelle. Les cloches des églises du diocèse de Paris sonnent à la volée.
Le 25 août 1944, à 15h30, le général Leclerc reçoit à Paris, devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes d'occupation de la capitale.
Le document est signé par le général Dietrich von Choltitz, commandant du 84e corps d'armée. Il est aussi contresigné par le colonel Henry Rol-Tanguy, chef régional des FTP-FFI (Francs-tireurs et partisans des Forces Françaises de l’Intérieur).
Une heure plus tard, le général de Gaulle arrive à la gare et se voit remettre par le général Leclerc l'acte de capitulation.
Il se rend ensuite à l'Hôtel de Ville où il est reçu par Georges Bidault, président du Conseil national de la Résistance.
Sur le perron, devant une foule enthousiaste et joyeuse Il prononce un discours improvisé et cette phrase devenue historique … « Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !... libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France... »
Dans la soirée du 25 août, de Gaulle s'installe au ministère de la Guerre en qualité de chef du gouvernement provisoire de la République française.
Le 26 août, le chef de la France libre descend en triomphe les Champs-Élysées, suivi du général Leclerc et de ses fidèles de la première heure. Il est acclamé par deux millions de Parisiens.
De la Concorde, le général de Gaulle, accompagné par les chefs de la Résistance et par le général Leclerc, s’est rendu à Notre-Dame pour y chanter le Magnificat.
Le 26 juin 2002, une messe de fondation a été instituée pour garder la mémoire et pour que, chaque année, anniversaire de la libération de Paris, soit l’occasion de prier à Notre-Dame pour les victimes de la Deuxième Guerre Mondiale et pour la Paix.
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